01 décembre 2021 : Le registre du Rhône a fêté ses 25 ans

Le 18 novembre s'est tenu un séminaire à Lyon, coorganisé par l'UMRESTRE (Unité mixte de recherche épidémiologique et de surveillance, transport, travail environnement -Université Claude Bernard Lyon 1/Université Gustave Eiffel) et l'Arvac (Association pour le Registre des victimes d'accidents de la circulation routière dans le département du Rhône). Au cours de ce séminaire, plusieurs exposés ont permis d'en savoir davantage sur ce registre à travers une analyse rétrospective de traumatologie routière, l'évocation de son impact international ou les témoignages de personnalités d'horizons variés qui ont trouvé un intérêt à son exploitation.  Au-delà de ce bilan, a été aussi présentés des travaux en lien avec les évolutions les plus récentes de la mobilité, qu'il s'agisse de trottinettes ou de confinement sanitaire ainsi des travaux sur  les enjeux majeurs que sont, d'une part les blessures létales, et d'autre part la douleur des survivants. 

Commentaires :

Le registre du Rhône et sa structure l'ARVAC sont méconnues de beaucoup de monde du domaine de la sécurité routière. Pour autant, il s'agit d'une source de connaissance indispensable, complémentaire de celle issue du fichier des accidents corporels de la circulation et de ses fiches dites BAAC, géré par l'ONISR.

En effet, le Registre du Rhône des victimes d'accidents de la circulation routière réalise, depuis 1995, un enregistrement continu et le plus exhaustif possible des victimes en milieu médical, ce qui le différencie du BAAC qui dispose des informations recueillies par les Forces de l'Ordre à des fins de recherche en responsabilité. L'ensemble des services de secours et de  soins prenant en charge les victimes participe au recueil des données.

Est incluse dans le Registre toute personne consultant à la suite d'un accident de la circulation sur une voie publique ou privée du département du Rhône, accident impliquant au moins un moyen mécanique de locomotion, y compris planche ou patins à roulettes. Des renseignements concernant la victime, son  accident, ses lésions et son devenir médical sont recueillis.

Cette modalité de recueil permet notamment de constater qu'un grand nombre d'accidents corporels de moyenne ou faible gravité n'est pas comptabilisé dans les statistiques accidents, notamment lorsqu'il s'agit d'accidents ayant pour victime un piéton ou un cycliste. Ce serait le cas de près de neuf accidents sur dix pour les cyclistes.


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