Collision frontale

 

Définition :

Une collision frontale est une collision entre deux véhicules se percutant à l'avant de ces derniers.

Commentaires :

Une collision frontale résulte le plus souvent d'un dépassement dangereux, le danger provenant d'un manque de visibilité ne permettant d'anticiper sur la présence d'un véhicule venant en sens inverse ou d'une mauvaise appréciation de sa vitesse et de la distance disponible pour effectuer le dépassement.

La collision peut également résulter d'une perte de contrôle, la course du véhicule venant à croiser celle d'un autre véhicule venant en sens opposé. Dans ce cas, le point de choc n'est pas totalement en vis-à-vis entre les deux véhicules.

Les deux situations sont comptabilisées dans les statistiques de l'accidentalité comme des collisions frontales.

Les collisions frontales représentent environ 20% de la mortalité routière. Parmi ce bilan, 5% résulterait selon les Forces de l'Ordre d'un dépassement dangereux. Dans une collision de ce type, les deux grandeurs prépondérantes sont la masse des véhicules se heurtant et leur vitesse respective.

Selon les calculs de l'ADILCA (Association pour la Diffusion d'Informations sur les Lois physiques de l'Automobile), en cas de collision, l'intensité des décélérations est toujours fonction de la vitesse initiale ou, dans le cas de deux véhicules ayant des vitesses initiales différentes, de la vitesse initiale la plus élevée. Autrement dit : la vitesse est toujours un facteur aggravant. De plus, quels que soient les paramètres et la configuration des collisions, le rapport des décélérations subies par deux véhicules reste toujours exactement égal au rapport de leurs masses. Autrement dit: le véhicule le plus lourd dicte toujours sa loi au plus léger.

Mise à jour 01/07/2022

La grande majorité des collisions frontales surviennent sur les routes bidrectionnelles situées hors agglomération, c'est à dire sur les routes qui bénéficiaient d'une vitesse maximale autorisée (VMA) à 90 km/h. Un des objectifs de la réduction à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée sur ces routes depuis le 1er juillet 2018 était de réduire le nombre et la gravité des accidents. Une crainte avancée par les "réfractaires" à cette baisse de la VMA était qu'il y aurait plus de prise de risque à vouloir dépasser un véhicule plus lent. Le contre-argument est de penser et de constater que les conducteurs s'adaptent à la vitesse du flux de véhicule. Les premières évaluations sur la baisse de la VMA à 80 km/h ont mis en évidence des gains de sécurité indéniables. Aucune étude, cependant, n'est disponible à ce jour pour examiner le cas précis des collisions frontales sur les voies désormais à limiter à 80 km/h et de comparer ces résultats avec les voies qui ont été relevées à 90 km/h selon les décisions des départements.

On déplore également des collisions frontales sur autoroutes alors que par construction elles devraient être inexistanes. Il s'agit de prise à contre-sens.


 

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