Bilan annuel de l'accidentalité


Le bilan annuel de l'accidentalité se conjugue en trois temps :


Le premier temps est la publication courant janvier d'un bilan provisoire Ce bilan est provisoire dans la mesure où toutes les fiches d'accident dites BAAC ne sont pas remontées à l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) en charge de rassembler les données statistiques, de les analyser et de les publier. C'est particulièrement vrai pour les fiches des deux derniers mois. Par ailleurs, les fiches des mois précédents vont encore l'objet d'un contrôle qualité, notamment au niveau de la détermination exacte du lieu de l'accident. Le bilan provisoire portant sur l'année comporte aussi une extrapolation du mois de décembre sur le nombre de victimes à l'aide de coefficient correcteur. Il peut donc y avoir une imprécision de plus ou moins une dizaine de personnes tuées dans ce bilan provisoire. Ce bilan fait l'objet d'une communcation médiatique.


Le second temps est la publication du bilan définitif. Il est généralement connu fin mai, début juin. A ce moment, toutes les fiches ont été contrôlées et il a été possible de faire une première exploitation plus précise de l'accidentalité. Cette publication passe un peu plus inaperçue depuis qu'elle ne fait pas l'objet d'une conférence de presse au moment des grands départs en vacances. 


Le troisième temps est le temps de l'analyse. Elle fait l'objet d'une publication par fiche d'un document appelé "la sécurité routière en France, bilan de l'accidentalité". Ce document est largement diffusé. Pour autant, il est méconnu et il vient un peu tard dans l'année puisqu'il est disponible généralement courant octobre. Il s'accompagne généralement un peu avant du bilan des infractions et des retraits de points. Tous ces documents sont en ligne sur le site de l'ONISR ainsi que les données brutes agrégées de l'accidentalité sous format excel. Ces données permettent à chacun de faire des analyses d'évolution notamment puisque les deux dernières années sont accessibles. Enfin, les fiches brutes sont mises en ligne sur le site d'OPEN DATA, ce qui permet à chacun de faire ses propres exploitations.

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