1er octobre 2020 : Publication du bilan complet de la sécurité routière

Comme chaque année fin septembre, l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) publie un bilan complet de l'année précédente, en l'espèce l'année 2019. 3 498 personnes sont décédées sur les routes de France (métropole et outre-mer) en 2019, soit 10 de plus qu'en 2018 (mortalité la plus basse enregistrée). Plus particulièrement en France métropolitaine, on a dénombré 56 016 accidents corporels de la circulation. 3 244 personnes ont été tuées dans les 30 jours après leur accident (soit cinq de plus qu'annoncé fin janvier) dont, par mode de déplacement 483 piétons, 187 cyclistes, 134 cyclomotoristes, 615 motocyclistes, 1 622 automobilistes, 98 usagers de véhicules utilitaires et 36 usagers de poids lourds. A cela s'ajoute, comptabilisés pour la première fois dans ces statistiques 10 usagers d'engins de déplacement personnel (page 66). Par classe d'âge, on a dénombré le décès de 66 enfants de 14 ans ou moins, 87 adolescents de 15-17 ans, 549 jeunes de 18-24 ans, 849 seniors de 65 ans ou plus. Dans les départements d'Outre-mer, 162 personnes ont été tuées. Dans les collectivités d'Outre-mer et la Nouvelle-Calédonie, on enregistre 92 tués. Le bilan comporte de nombreuses fiches décrivant certaines caractéristiques des accidents mortels par mode, par âge, par zone géographie, par facteurs d'accident.

Commentaires :

Ce document est indispensable à consulter pour avoir une connaissance des données de l'accidentalité.

Pour cette édition 2019, on ne manquera pas de remarquer l'apparition d'une fiche portant sur les engins de déplacement personnel motorisés (page 66) ; l'affectation et l'identification des accidents impliquant un engin de déplacement personnel non motorisé et pour les cyclistes, l'identification des usagers de vélo à assistance électrique.

Il est évident que ces engins électriques (VAE et EPDM) vont constituer une nouvelle mortalité qui est à suivre de très près, soit 25 personnes décédées en 2019 (10 pour les EDPM et 15 pour les VAE). Cela représente certes moins d'un pourcent de la mortalité  pour 878 accidents corporels recensés (630 pour les EDP et 248 pour les VAE). En termes de gravité, il semblerait que celle des VAE serait très fortes, supérieure à la moyenne ( 6,1 contre 5,8 pour 10 accidents).

L'autre catégorie à suivre de près est celle des cyclistes. On note que la mortalité est en augmentation constante depuis 2015,en progression entre 2018 et 2019 (+6,3%) et la seule catégorie en augmentation entre 2010 et 2019 (+2,1%). L'empathie pour le vélo ne devrait pas conduite à une augmentation de son accidentalité sauf à ne pas être assez vigilant sur la qualité des aménagements et les arrangements avec le code de la route accordé aux cyclistes.


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